Le Chili hors des sentiers battus

Evitant l’Atacama et la Patagonie, les deux extrémités les plus touristiques de ce grand pays d’Amérique du Sud, ce road-trip explore la région centrale, de la côte Pacifique sauvage aux glaciers et volcans de la cordillère des Andes. 

Antuco Rio Laja, sous le volcan Antuco, dans le parc national Laguna del Laja

Après un si long voyage (15 h en vol direct, 21 h ou plus si escale…), je conseille de rester un ou deux jours à Santiago, le temps de récupérer un peu de la fatigue du voyage et du jet-lag. Comme on arrive en général en fin de matinée, le mieux, après avoir posé sa valise à l’hôtel, est d’aller se balader dans l’immense parque Metropolitano, le plus grand parc urbain d’Amérique du Sud. Pour ceux qui veulent éviter de grimper des sentiers escarpés, un funiculaire permet d’accéder à un jardin japonais, un parc aventure, un verger, et un sanctuaire catholique dominé par une vierge blanche de 22 m de haut. Ce belvédère offre une vue magnifique sur Santiago et sur les sommets enneigés de la cordillère des Andes. Pour avoir un panorama à 360 ° sur la ville, il faut monter au dernier étage du Costanera center, le plus haut building de la capitale. A faire en fin d’après-midi, pour assister au coucher de soleil en sirotant son premier pisco sour… Attention : si vous voulez passer une journée de plus à Santiago, pour visiter quelques musées et se promener dans le centre historique, soyez vigilants, surtout la nuit autour de la très belle Plaza de Armas, qui grouille de pickpockets… 

Santiago
Vue du sommet de la tour Costanera, à Santiago
Dans le parc Metropolitain de Santiago Sanctuaire de la Vierge au mont San Cristobal
Fresques murales à Santiago
A Santiago, place d’Armes
A Santiago, place d’Armes
A Santiago, place d’Armes

L’université qui ne laisse pas de glace

Cap au sud pour rejoindre la vallée de Colchagua, dans la région dite du « Libertador Bernardo O’Higgins ». Pour information, ce général est le symbole de l’indépendance et le premier chef d’état du Chili en 1818. Issue de la cordillère, cette vallée très fertile est plantée d’immenses cultures et de vignobles à perte de vue. Arrêtez-vous chez Viu Manent, un domaine viticole familial fondé par des Catalans, qui organise une visite guidée en calèche, avec dégustation œnologique. Ses cuves en ciment en forme d’œuf sont très étonnantes ! https://viumanent.cl/ Je confirme que les vins chiliens sont excellents et bon marché, à l’image de la gastronomie du pays. Non loin de là, à San Fernando (où il y a une immense usine de soupe Maggi !), rendez-vous à l’hôtel Manso de Velasco (https://hotelmansodevelasco.paxer.com/reservacion). Je ne l’ai pas testé, mais il est dirigé par Victor Cordero, un guide qui a fondé Glaciares del Colchagua ( https://glaciaresdecolchagua.cl/ ), une agence réceptive locale qui organise des excursions et des trekkings vers le glacier Universidad, le 3ème plus grand du Chili (hors Patagonie). Il vous emmènera en 4×4 jusqu’au pied du glacier, entouré de volcans et de sommets dépassant 5000 m d’altitude, tel le majestueux mont Brujo (mont Sorcier). Nous sommes ici au royaume du condor et des guanacos, qui broutent les rares végétaux poussant à cette altitude. Depuis le camp de base équipé de tentes où l’on peut bivouaquer, on peut soit marcher avec crampons sur le glacier, soit accéder à une grotte de glace naturelle, nimbée d’irisations aigue-marine qui donnent l’impression de pénétrer dans un diamant. Une expérience fabuleuse qui laisse des souvenirs impérissables ! Chemin faisant, Victor fait un stop devant une petite falaise où nichent des dizaines de couples de tricahues, des perroquets endémiques poussant des cris stridents. Il s’arrête aussi à Los Maitenes, un ranch idyllique où un troupeau de chevaux gambade dans la prairie, avec en fond montagneux le massif du Sorcier. Ce ranch abrite une salle consacrée à la flore, la faune et la biodiversité du territoire, et à cette histoire incroyable qui s’est déroulée dans ces montagnes il y a 51 ans, souvent évoquée comme « le miracle des Andes ». En 1972, un avion transportant des joueurs de rugby uruguayens se crashe à 3600 m d’altitude. Alors que les recherches sont abandonnées dans cette zone très difficile d’accès, 16 hommes survivent 2 mois sans nourriture autre que leurs compagnons décédés. Après plusieurs tentatives infructueuses, seuls deux d’entre eux parviennent à franchir la barre montagneuse qui les isole de la vallée du rio Azufre… Ils ont été trouvés, à bout de forces, sur un sentier non loin du ranch, et leur fascinante histoire donnera lieu à de nombreux livres ou films. 

A Viu Manent, vers San Gregorio, région O’Higgins
A Viu Manent, viticulteurs à Santa Cruz, région O’Higgins
A Viu Manent, viticulteurs à Santa Cruz, région O’Higgins
Sur la route menant au glacier Universitad, au fond de la vallée de Colchagua
Chevaux devant la prairie de Los Maitenes, un ranch situé sur la route du glacier Universitad
Montagne vers le glacier Universidad
Marche d’approche vers le glacier Universitad
Marche d’approche vers le glacier Universitad
Glacier Universitad
Grotte sous le glacier Universitad
Grotte sous le glacier Universitad
Grotte sous le glacier Universitad
Grotte sous le glacier Universitad
Grotte sous le glacier Universitad
Victor Cordero, guide de montagne au glacier Universidad, dans la haute-vallée de Colchagua
Guanaco au pied du glacier Universitad
Perroquets endémiques Tricahue, sur la route longeant la Tinguiririca, en direction du glacier Universitad
Rio Tinguiririca, dans la haute vallée de Colchagua

Du gin, du crin et du vin

Après être passé par la distillerie Gin Provincia (lire en bas ma rubrique « à ramener), retour sur la Panamericaine, la route qui traverse le pays du nord au sud. La région est désormais la vallée de Maule, et les paysages qui défilent sont superbes, car au-delà des champs, se profilent presque toujours les monts enneigés et/ou les cascades de la cordillère des Andes. Après avoir traversé Talca, il faut faire un petit détour par Rari pour découvrir l’artisanat très original de ce village, qui consiste à fabriquer de petits objets décoratifs à partir des poils teintés de la crinière ou de la queue de cheval. Comme l’explique Emerson Basoalto, cet artisanat fait vivre depuis 200 ans une trentaine de familles du village. Telle celle d’Olivia Henriques, une mamie qui travaille à l’atelier et qui aide patiemment les touristes de passage à fabriquer leur propre petit objet en crin. Essayez, c’est facile ! Sinon, acheter un petit souvenir est un geste solidaire et responsable qui contribue à faire vivre la population locale, et à maintenir un savoir-faire unique au monde. Le cheval est très présent dans le paysage, soit broutant dans les prairies, soit montés par des huasos, des cow-boys aux larges chapeaux ronds et pantalons en cuir, dont on reparlera plus loin. Il y en a un aussi que vous pourrez caresser (le cheval, pas le cow-boy !) chez César Opazo, qui dirige avec sa femme Valesca un domaine viticole biologique tourné vers l’oenotourisme, à Caliboro, un patelin situé au fin fond de la campagne chilienne, à une cinquantaine de kms à l’ouest de Rari. Ce couple très sympathique propose une approche culturelle et patrimoniale de leur région à travers de multiples formules de visites et de balades, incluant ou pas l’hébergement dans une maison indépendante entourée par les vignes. (https://caliboroaventura.com/). Partagez au moins un repas avec eux, ne serait-ce que pour goûter à leurs vins (blancs, rouges et mousseux), vraiment délicieux. Notamment un syrah non filtré, un nectar à se damner vendu moins de 15 € ! Lorsque César prend sa guitare et pousse la chansonnette tandis que sa fillette danse avec un mouchoir à la main, c’est une scène de vie toute simple, mais qui charme l’esprit et le cœur. 

A Rari, dans la région de Maule, site artisanal de tissage de crins de cheval Olivia Henriques
Artisanat du crin de cheval, à Rari, région de Maule
A Rari, dans la région de Maule, site artisanal de tissage de crins de cheval
Artisanat du crin de cheval, à Rari, région de Maule
A Rari, dans la région de Maule, site artisanal de tissage de crins de cheval Emerson Basoalto, dirigeant de la petite entreprise artisanale
Valesca Morales et Cesar Opazo, de Caliboro Aventura, à Caliboro
A Caliboro Aventura Cesar Opazo, viticulteur bio
A Caliboro Aventura Cesar Opazo
A Caliboro Aventura Cesar Opazo, viticulteur bio
A Caliboro Aventura Valesca Morales
A Caliboro Aventura

Un océan pas si Pacifique

Cap maintenant vers la côte, en traversant d’immenses forêts de pins ou d’eucalyptus, entrecoupées de verdoyantes prairies d’élevage : on se croirait dans les Vosges ou le Massif Central ! Changement de décor sur la côte, vers Buchupureo, où des palmiers poussent le long de grandes plages de sable noir, interrompues par des falaises rocheuses. Ici on croise principalement des pêcheurs, dont les bateaux colorés embellissent la plage de Curanipe. Ou alors des surfeurs, profitant de la puissante houle qui déferle en gros rouleaux sur les plages de sable noir ou qui se fracasse sur les falaises en générant des gerbes d’écume géantes. Le spectacle est grandiose, mais personne ne se risque à se baigner, parce qu’en plus, l’eau est très froide ! Enfin, sauf les lions de mer qui se prélassent par centaines sur des récifs, à 50 m de la plage de Cobquecura… Conseils gourmands : commander un empenadas au food-truck garé devant cette plage : ils sont géants et savoureux ! Et rendre visite à Max Fernandes, producteur de papayuelo, une sorte de papaye qui n’a ni le même goût, ni la même consistance ou même couleur, que le fruit que nous connaissons. Celui-ci se consomme sur place, au sirop, avec une glace, c’est délicieux ! Autre conseil, destiné aux photographes cette fois : grimper au sommet de « l’église de pierre », une formation rocheuse dominant la plage d’une cinquantaine de mètres. Un sentier assez raide mène au sommet, mais la vue en vaut la peine, d’autant plus que sur la crête sommitale pousse des astroemeria, surnommées les lys des Incas, dont les délicates fleurs orange ou rose forment un premier plan idéal devant l’immensité de l’océan strié par les franges régulières de la houle… Autre fabuleux point de vue : depuis View Buchupureo (voir le Pratique ci-dessous), un resort étagé sur une falaise, dont les cabanes sont entourées d’un balcon d’où on ne se lasse pas de contempler le spectacle continu (et bruyant !) du combat titanesque que se livrent l’océan et le continent…

Max Fernandes, cultivateur de papayuelo, variété de papaye, vers Buchupureo
Papayuelos, variété de papaye, vers Buchupureo
Plage de sable noir de Buchupureo
Au sommet de « l’église de pierre », rocher posé sur une plage de sable noir de Buchupureo
Vue depuis le sommet de l’Eglise de pierre de Buchupureo
Au sommet de « l’église de pierre », rocher posé sur une plage de sable noir de Buchupureo
« l’église de pierre », rocher posé sur une plage de sable noir de Buchupureo
Lions de mer sur un rocher à Cobquecura
Lions de mer sur un rocher à Cobquecura
Lions de mer sur un rocher à Cobquecura
Buchupureo Cabane de View Buchupureo
Crique de Buchupureo
Crique de Buchupureo
Buchupureo

Au pied du volcan

Retraversons cet étroit pays d’Ouest en Est pour rejoindre la cordillère des Andes. Chemin faisant, il faut s’arrêter au très animé marché de Chillán, regorgeant de fruits et légumes connus et inconnus. A cette époque de l’année (novembre), les fraises et les cerises étaient succulentes ! Puis la Panamericaine rejoint… Los Angeles, où l’on peut admirer les quatre chutes de Salta, formant un mini-Niagara chilien (ce que je n’ai pas fait, faute de temps). L’arrivée à Antuco est spectaculaire : la route rectiligne qui traverse ce village pointe vers un majestueux volcan au cône parfait, saupoudré de neiges éternelles. Durant l’hiver austral, une remontée mécanique permet de dévaler ses pentes à ski. Mais l’été (d’octobre à avril), on randonne sur ses coulées de lave, mouchetées de soleil par les foisonnants buissons de genêts. Ici, c’est Juan Arias, d’Outdoor Biobio  https://www.facebook.com/people/Outdoor-Biob%C3%ADo/100080884496359/?ref=page_internal , qu’il faut solliciter pour découvrir les sauvages beautés du parc national « Laguna del Laja ». Ce guide jovial et chaleureux, installé en face du Antucalhue mountain resort, propose toutes sortes d’activités (trekking, canyoning, tyrolienne, pêche, ski de rando…) et sait faire partager l’amour qu’il a pour la nature de cette magnifique région. Avec lui, j’ai fait un tour des cascades dans le parc national, en faisant des pauses pour admirer les orchidées poussant dans les scories volcaniques, ou pour admirer le vol plané des condors dans le ciel. Il m’a amené aussi voir le grand lac posé au pied du volcan, formant un cadre grandiose d’une sauvage beauté. Enfin, il m’a fait rencontrer Fabian Isla, l’un de ses amis qui est arriero, gardien de troupeau à cheval. Un véritable huaso (cow-boy chilien), mais dans la montagne on les nomme arrieros. Dans son ranch d’Antuco, il raconte volontiers son dur métier, ses nuits à la belle étoile dans le froid, la neige ou la pluie, protégé par son chapeau, sa peau de chèvre sur son jean, et sa manta de castillo, un très épais poncho en laine imperméable qui fait aussi office de coupe-vent, ce qui est fort utile dans cette région où il souffle souvent un vent glacial. Pour revenir à Santiago, afin de ne pas refaire toute la route en sens inverse, il est possible de laisser la voiture de location à Concepcion, et de prendre un vol intérieur pour la capitale.

Cet itinéraire original permet de découvrir un Chili authentique, et même si vous ne verrez pas les sites les plus connus (le désert de l’Atacama et la Patagonie), vous traverserez des paysages extraordinaires, et vous rencontrerez des personnages attachants qui sauront vous faire aimer ce pays, qui a été pour moi un vrai coup de cœur. J’espère vous avoir convaincu d’y aller aussi !

A Chillan
Au marché de Chillan
Au marché de Chillan
Antuco
Volcan Antuco
Volcan Antuco
Volcan Antuco
Antuco Rio Malalcura
Antuco Rio Laja, dans le parc national Laguna del Laja
Antuco Cascade Trubunleo, ou Voile de la Mariée, dans le parc national Laguna del Laja
Antuco Sierra Velluda, dans le parc national Laguna del Laja
Antuco Rio Laja, sous le volcan Antuco, dans le parc national Laguna del Laja
Rio Malalcura, dans le parc national du lac de Laja
Fleurs de retamillas, dans le parc national de la Laguna de Laja, Antuco
Rivière Laja, dans le parc naturel du lac de Laja
Volcan Antuco dans le parc national Laguna del Laja
Antuco Lac Laja dans le parc national Laguna del Laja
Antuco Rio Rucué
Antuco Fabian Isla, « arriero » (cow-boy)
Antuco Fabian Isla, « arriero » (cow-boy)
Antuco Fabian Isla, « arriero » (cow-boy)
Antuco Fabian Isla, « arriero » (cow-boy)
Antuco Fabian Isla, « arriero » (cow-boy)
Antuco Fabian Isla, « arriero » (cow-boy)
Juan sur un arbre d’un chemin du parc naturel du lac de Laja
Juan Arias à Antuco
Juan Arias, de Outdoor Biobio, à Antuco

PRATIQUE

Y aller

Latam a des vols quotidiens (avec escale) Paris-Santiago A/R à partir de 976 €.

https://www.latamairlines.com/fr/fr

Evaneos, à travers l’agence locale de Florence et Héloïse, propose un autotour de 9 nuits/10 j à partir de 1682 €/p (base 4 p), incluant le transport (sauf international), l’hébergement en B&B et les visites. Ce circuit recoupe à peu près celui que vous venez de lire.

https://www.evaneos.com/

Se loger

A Santiago, Ugo hôtel : hôtel de luxe au design moderne, bien situé dans un quartier calme, à 20 minutes à pieds du Parque Metropolitain. Super glacier artisanal juste en face ! A partir de 110 €/ch. https://www.ugohotel.com/

A San Fernando, le Shangri-La Lodge : dans une région plantée de vergers de cerisiers, il faut rejoindre le bord de la rivière Claro où une dizaine de lodges sont implantés dans la forêt. Rustique, mais beaucoup de charme, et calme absolu ! Le soir, feu de camp au bord de l’eau, ou jacuzzi dans un grand bac en bois. Gustavo, le propriétaire, est aussi le distillateur de l’excellent Gin Provincia, dont la distillerie est installée en surplomb du resort. Faites-lui raconter l’histoire abracadabrantesque de ce campement, construit « out of nowhere » par un architecte russe fuyant le régime communiste… A partir de 110 € pour 4 p.    http://www.shangrila.cl/en/ 

A Caliboro : la petite maison dans les vignes de César et Valesca, à 120 €/p en pension complète. https://caliboroaventura.com/

View Buchupureo : cabanes chics perchées en haut d’une falaise, dont les baies vitrées offrent une vue imprenable sur le Pacifique. A partir de 65 €/nuit. https://www.viewbuchupureo.cl/

A Antuco, Antucalhue mountain resort : maisonnettes rustiques mais équipées d’une cuisine et d’un jacuzzi. A partir de 80 €/nuit pour 4 p. http://antucalhue.cl/fr/

Se restaurer

Divertimiento, au parque Metropolitain : le meilleur restaurant de mon séjour ! Grand choix de plats typiquement chiliens, tels que la cazuela de vacuno (soupe de bœuf au maïs et patates), les sopaipillas (beignets que l’on recouvre de pebre, une sauce-condiment addictive préparée avec des tomates, de la coriandre, des oignons émincés, de l’huile d’olive, de l’ail et du piment), le congre frit aux oignons, ou le pastel de choclo (gâteau de maïs). Compter environ 30 €. https://www.divertimento.cl/

La Quinta Chancha, à Talca: auberge proposant une véritable cuisine locale dans un cadre pittoresque et coloré. Menus à partir de 23 €.

El Puerto, à Buchupureo : pour déguster poissons grillés, crabe ou ceviche. Compter 30 €.

A ramener

Du gin ! Pas n’importe quels gins, ceux de Gin Provincia, distillés par Gustavo Carvallo et Tomas Ardiles dans la vallée de Colchagua. Depuis 2017, ils peaufinent la recette de 4 gins, censés représenter différentes régions du Chili. Les baies de genièvre viennent de Bulgarie, mais les plantes utilisées pour parfumer le gin, certaines endémiques, proviennent du Chili et sont cueillies par les arrieros dans les montagnes de la cordillère des Andes ou de Patagonie. La distillerie utilise des alambics en cuivre, et l’eau provient du rio Claro, issu de la fonte du glacier Universidad. Ses 4 gins sont tous excellents (mon préféré est le Patagonia, avec une pointe de piment), et ce sont parmi les meilleurs que j’ai goûté à ce jour !

https://www.ginprovincia.cl/

Se renseigner

https://www.chile.travel/fr/

      

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