Les vallées d’Aoste

Au cœur des Alpes, le val d’Aoste est une région montagneuse disposant d’un fabuleux patrimoine culturel et naturel. En été, ses nombreuses petites vallées permettent d’accéder à une multitude de belvédères et de randonnées faciles, offrant des panoramas époustouflants sur les plus hautes cimes d’Europe. 

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ITALIE – Val d’Aoste Courmayeur Vue hivernale du Mont Blanc depuis la terrasse en haut du Skyway

 

       Traverser les Alpes pour se rendre en Italie en franchissant les cols du Grand ou du Petit Saint-Bernard relève du panache, plus que de la logique. Car même si les légions de César, les éléphants d’Hannibal ou l’armée Napoléonienne ont passé ces cols, il est quand même plus pratique d’emprunter le tunnel du Mont-Blanc ou celui du Saint-Bernard ! Certes, c’est assez cher, mais on gagne beaucoup de temps et on s’épargne des centaines de virages, dont on ne manquera pas par la suite… La vallée d’Aoste est une longue et ample cuvette sillonnée par la Doire Baltée, qui prend sa source dans le massif du Mont Blanc et qui se jette dans la plaine du Pô vers Turin. Une douzaine de vallées s’ouvrent perpendiculairement à cet axe, qui ont chacune leur caractère, et qui mènent à des cols, des lacs, des glaciers et des sommets fournissant d’innombrables possibilités d’excursions. En effet, la vallée d’Aoste est entourée par les plus hauts sommets d’Europe : le Grand Paradis (4061 m), le Mont Cervin (4478 m), le Mont Rose (4637 m), et bien sûr le Mont Blanc (4807 m). Ce territoire de montagne est le paradis des alpinistes et des grimpeurs, mais aussi des amoureux de la nature qui sont de simples marcheurs. L’atout principal de cette vallée est de rendre accessible à tous des paysages d’habitude réservés aux seuls montagnards.

La capitale régionale, Aoste, se situe au milieu de la vallée principale. Place forte stratégique au cœur des Alpes, la ville est bâtie sur l’antique Augusta Praetoria, fondée par les Romains en 25 avant J.C. Elle a su préserver et intégrer dans son urbanisme des vestiges romains exceptionnels qui constituent ses attraits majeurs. Ainsi, au fil de la déambulation dans les rues piétonnes, apparaissent des restes de remparts, une porte prétorienne monumentale, des tours, un théâtre romain, un forum… La cathédrale romane, richement décorée, mérite une visite, ainsi que l’ensemble Saint-Ours, dont la collégiale, le campanile, la crypte, le cloître et le prieuré illustrent bien l’architecture et l’art religieux du Moyen Age. On ne s’étonnera pas qu’en Italie, il y ait des églises à visiter. Mais la particularité du val d’Aoste, c’est de compter un nombre impressionnant de châteaux ! Son tumultueux passé féodal en est la raison, et la vallée est truffée de forteresses militaires, de tours, et de résidences seigneuriales fortifiées. Toutes ne se visitent pas, mais souvent juchées sur des éminences rocheuses, leur silhouette attire souvent l’œil et l’objectif.

ITALIE  -  Val d'AosteChâteau de Fénis
ITALIE – Val d’Aoste Château de Fénis

 

Courmayeur

La ville qui ferme la haute vallée d’Aoste, juste à la sortie du tunnel du Mont-Blanc, est Courmayeur. C’est une station alpine de luxe, fréquentée par la jet-set, qui vient y skier été comme hiver, grâce au magnifique domaine skiable du massif du Mont Blanc. C’est un plaisir de se promener via Roma, la principale rue commerçante, où se succèdent des boutiques chics de mode et des échoppes regorgeant de tous les bons produits valdotains (jambon de Bosses, lard d’Arnad, fromage Fontina…). En traversant la ville, on ne peut qu’admirer ses immenses chalets en bois, aux toits recouverts de lauzes, ces plaques d’ardoise gris-argenté qui donnent beaucoup de cachet aux chalets de la vallée. Sans doute pour tenter de faire concurrence avec le téléphérique de l’Aiguille du Midi, la vallée d’Aoste s’est dotée de son propre téléphérique, le Skyway, situé à Courmayeur. Ses cabines pivotantes entièrement vitrées amènent en quelques minutes sur une terrasse panoramique à 3466 m d’altitude, d’où l’on a une vue imprenable sur l’une des faces du Mont-Blanc. C’est magnifique, mais il faut reconnaître que le téléphérique de l’Aiguille du Midi amène plus haut (3842 m), et surplombe les glaciers de la vallée Blanche, ce qui est un spectacle grandiose.

 

Le val Veny et le val Ferret

De retour sur le plancher des vaches, vous pourrez explorer les deux petites vallées qui forment un « T » avec la vallée d’Aoste. Au fond du val Veny, vous devrez laisser votre véhicule au parking Freney, accolé à l’aire de pique-nique de Gabba. C’est un site très agréable, ombragé par des conifères, et un petit ruisseau serpente entre les tables en bois. De là, en une heure trente de marche, vous atteindrez les abords du lac du Miage. Un spectacle magnifique vous attend : vous êtes au pied d’un glacier, et par temps chaud, des pans entiers s’en détachent dans un grondement terrible, et vont fondre dans le lac. C’est pratique pour rafraîchir les bières !

ITALIE  -  Val d'AosteVal Veny Lac glaciaire du Miage
ITALIE – Val d’Aoste Val Veny Lac glaciaire du Miage

Le val Ferret est une vallée sauvage et bucolique qui suit un torrent aux eaux laiteuses et bondissantes. Allez jusqu’au bout de la route, à Arpnouva, et stationnez dès que vous trouverez une place au bord de la rivière. En 45 minutes de marche facile, vous serez au refuge Elena (2060 m). Depuis sa terrasse, vous pourrez déguster un cappuccino en contemplant un paysage majestueux de glaciers et de cascades.

 

La vallée du Grand Saint-Bernard

Axe de franchissement des Alpes connu depuis l’Antiquité (il reste d’ailleurs quelques vestiges de la route pavée romaine), cette vallée vous mènera d’Aoste au col du Grand Saint-Bernard, frontière entre l’Italie et la Suisse. D’innombrables lacets aux virages en épingle à cheveux permettent d’avaler un dénivelé de 2000 m ! En chemin, arrêtez-vous dans l’un des jolis villages qui jalonnent la montée, tel que Gignod, Etroubles ou Saint-Rhémy-en-Bosses, célèbre pour la production du jambon cru de Bosses. Passées les gorges profondes et boisées du bas de vallée, la dernière partie du trajet traverse un paysage ouvert de pentes herbeuses, de plus en plus pierreux et lunaire à mesure que l’on se rapproche du col. Il est vrai que plus grand chose ne pousse à 2500 m d’altitude… Au col, passez en Suisse et allez visiter l’hospice du Grand Saint-Bernard. Crée en 1050 par saint Bernard de Menthon, cet hospice avait pour fonction d’offrir l’hospitalité à ceux qui se risquaient à franchir ce col, voir même à les secourir pendant les huit mois de l’année où ce périlleux passage est sous la neige. Les religieux se faisaient aider de chiens, les fameux saint-bernard, qui étaient dressés pour découvrir les victimes des avalanches. L’hospice est tenu par des chanoines, et demeure un lieu d’accueil et de prière. Un chenil de saint-bernard est toujours là, plus pour le folklore que par besoin, ce qui justifie la quantité de produits dérivés à l’image de ce gros chien sympathique, que vendent les boutiques de souvenirs amassées au col. Ne manquez pas de visiter le musée, car il présente de belles collections de minéraux et d’archéologie, et retrace l’histoire passionnante de l’hospice, à l’aide d’objets anciens, de documents et de photos étonnantes.

 

Valpelline

En montant dans cette jolie vallée, faites un petit détour vers Ollomont pour visiter un immense saloir de fontine, où l’on apprend tout sur ce fromage d’alpage. Puis vous continuerez à remonter la vallée en suivant le torrent Buthier. A 1800 m, la route se heurte au barrage de Place Moulin, qui retient un lac artificiel. En laissant votre véhicule sur le parking au niveau supérieur du barrage, il y a une balade très facile à faire en longeant le lac : c’est presque plat, et le paysage est magnifique. En été, le rose des épilobes, associé au vert des conifères, se marient parfaitement avec le bleu azur du lac, dans lequel se reflètent les neiges éternelles. En une heure vous serez au refuge de Prarayer (2005 m), qui offre une vue splendide sur la vallée et sur les glaciers accrochés aux « plus de 4000 » fermant la vallée.

Valgrisenche

A partir de Leverogne, sur l’axe central de la vallée d’Aoste, s’ouvre une autre superbe vallée. La route s’enfonce dans une gorge étroite en suivant le cours d’une doire, et grimpe jusqu’à Valgrisenche, où il faut s’arrêter pour visiter la fabrique artisanale de vêtements et de draps en laine, où l’on voit fonctionner de vieux métiers à tisser. Un peu plus loin, la vallée est fermée par un grand barrage formant le lac de Beauregard, le bien nommé. Deux routes font le tour du lac, et celle de la rive droite (direction Bonne), en corniche, ménage de splendides paysages. Imaginez ce séduisant tableau : quelques vaches broutant dans une prairie d’alpage au milieu de laquelle coule un torrent alimenté par des cascades, un petit hameau avec sa chapelle en ruine, et en arrière-plan, des glaciers éblouissants…

Val de Rhêmes

A Introd, avant de partir à l’assaut du val de Rhêmes, rendez visite aux Amis du Bois, des artisans sculpteurs qui façonnent dans différentes essences de bois des jeux traditionnels, ainsi que la fameuse grolle, coupe en bois typique de l’artisanat valdotain. Comme ses voisines, cette vallée est magnifique, et l’on n’a que l’embarras du choix pour s’arrêter. A partir de Thumel, mille promenades s’offrent à vous, il suffit de suivre le torrent et de revenir à sa guise. Si vous êtes prêts à marcher deux heures, vous atteindrez le refuge Benevolo (2285 m) en passant devant deux majestueuses cascades, et en traversant des paysages très sauvages. Les marmottes sont aussi bien visibles du chemin !

Valsavarenche

En pénétrant dans cette vallée, vous entrerez au cœur du parc national de Gran Paradiso. Créée en 1922, c’est la plus ancienne et la plus prestigieuse aire protégée d’Italie, réputée pour la beauté de ses décors naturels, et pour ses chamois. Un centre de visite du parc est situé à Dégioz, il est conseillé d’y passer pour tout savoir sur la flore et la faune du parc, sur les excursions guidées, et sur l’architecture locale. A ce propos, ne manquez pas de faire un petit détour par Tignet, minuscule hameau constitué d’une vingtaine de chalets accrochés à un replat rocheux. La réhabilitation de ces chalets ruraux dont certains datent du XVe siècle, est exemplaire. C’est l’alliance parfaite, esthétique et fonctionnelle des trois matériaux naturels valdotains : la roche pour le socle, le mélèze, et la lauze sur le toit. Laissez votre véhicule à Pont. C’est le point de départ de nombreux sentiers balisés menant vers les sommets du massif de Gran Paradiso. Vous pourrez par exemple rejoindre le refuge Victor-Emmanuel II en deux heures de montée assez rude. A 2775 m, au pied des glaciers, vous jouirez d’un panorama exceptionnel sur le Gran Paradiso (4061 m), le sommet le plus élevé d’Italie.

ITALIE  -  Val d'AosteValsavarenche Toits en lauzes à Tignet
ITALIE – Val d’Aoste Valsavarenche Toits en lauzes à Tignet

Val de Cogne

A l’entrée de la vallée, ne manquez pas la pancarte indiquant le pont romain de Pondel. Cet impressionnant aqueduc construit dans un défilé rocheux, 56 m au-dessus d’un torrent tumultueux, est très impressionnant. A Cogne, la route se sépare en deux. Que vous alliez à gauche vers Lillaz ou à droite dans le Valnontey, vous trouverez au bout un parking, et les deux options permettent de faire de très belles balades au sein du parc de Gran Paradiso. La plus facile consiste à marcher dix minutes pour aller au pied des cascades de Lillaz, cadre enchanteur pour un pique-nique rafraîchissant. L’excursion qui mène de Valnontey au refuge Victor Sella est la plus connue et la plus fréquentée du parc. Certes, c’est une randonnée de 5 h (A/R), mais l’effort est largement récompensé par la beauté du parcours. Ceux qui ne désirent pas aller jusqu’au bout pourront s’arrêter au départ du sentier, dans un superbe jardin botanique, Paradisia, où l’essentiel de la flore alpine est présentée dans ses milieux naturels. Le sentier suit tout du long le torrent du Gran Loson, qu’il franchit souvent en donnant autant d’occasions de se reposer et de se rafraîchir. Après les forêts de mélèzes et d’épicéas, vous serpenterez dans des prairies alpines où sifflent les marmottes. Les derniers lacets laissent apparaître les glaciers, sur lesquels se détachent les silhouettes ramassées de cabanes de berger en pierre. Au refuge, ne redescendez pas tout de suite. Si vous marchez encore vingt minutes en direction du fond de la vallée glaciaire, très sauvage, vous serez à peu près sûrs de voir des chamois ! Mais pour avoir plus de chances de voir des bouquetins, il faut monter tôt le matin ou redescendre en fin d’après-midi, après le gros des promeneurs…

Valtournenche

Prévoyez plusieurs jours à Valtournenche, tant cette vallée présente d’attraits. Arrêtez-vous au premier village rencontré, Antey-Saint-André, pour s’approvisionner au marché des produits locaux (charcuterie, beurre, fontine…). Puis, avec votre panier bien garni, vous pourrez aller pique-niquer à Chamois, la plus haute commune du val d’Aoste, perchée à 1800 m, qui n’est accessible qu’à pieds ou en téléphérique ! C’est un bonheur de se promener dans ce village aux beaux chalets en bois, sans entendre ni sentir le moindre moteur à explosion. On perçoit juste le cliquetis régulier du petit télésiège qui mène au lac de Lod, parfait pour se reposer au pied d’un sapin en écoutant le silence cristallin des montagnes. Cheneil est un autre village isolé, encore plus haut (2100 m) et plus tranquille. On y accède après une rude mais courte montée en escalier. Une poignée de chalets en mélèze accueillent les amateurs de calme et de nature sauvage. Les chamois ne s’y trompent pas, qui ont élu domicile dans ce verrou glaciaire peu fréquenté. Ambiance bien différente à Breuil-Cervinia, le village situé à l’extrémité de la vallée. Cette station de ski réputée, s’étalant au pied du Mont Cervin (4478 m), attire une foule cosmopolite d’alpinistes, de sportifs de tout poil, de familles et de nouveaux riches (attirés par le golf, les discothèques et le ski d’été), qui remplissent le soir venu cafés et restaurants. Un peu avant l’entrée de la station, le lac Bleu est une vraie boîte à bijoux : le matin c’est un diamant qui brille des mille feux lancés par le glacier du Cervin, durant la journée c’est un lapis-lazuli qui reflète le ciel ou une émeraude sertie dans son écrin de verdure, et il devient rubis au coucher du soleil… Vous pourrez vous approchez du mythique Cervin grâce aux téléphériques qui mènent en plusieurs tronçons au plateau Rosa, où se pratique le ski d’été (à 3500 m d’altitude). Marcher ou skier sur un glacier en tee-shirt, c’est génial !

Val d’Ayas et val de Greyssoney

Bien que le val d’Ayas commence à Verrès, on peut aussi y accéder par Saint-Vincent en passant par le col de Joux. Le paysage est superbe, surtout au col qui offre une vue plongeante sur toute la vallée d’Aoste. Les promenades sont innombrables au val d’Ayas et dans la vallée voisine de Greyssoney, qui offrent toutes deux des vues splendides sur les sommets et les glaciers du Mont Rosa, même en bas de vallée. A Ayas, prendre la route qui s’élève à flanc de montagne en passant par une succession de jolis villages, tel Bisous ou Antagnod. Dans ce dernier, jetez un coup d’œil à l’église au chœur baroque, puis allez jusqu’au petit parking de Barmasc. De là, vous accèderez à une balade facile et bucolique consistant à suivre un ru, le Cortot. En lisière de forêt, il ménage de belles vues sur les prairies, toujours coiffées des sommets enneigés du Mont Rose. A Champoluc, laissez votre véhicule au parking et montez à Crest en téléphérique. De là, suivez le chemin muletier qui mène à Cuneaz, l’un des villages les plus élevés d’Europe (2032 m). Ce village isolé, mais habité toute l’année,  a beaucoup de charme. Certains de ses rascards, robustes chalets en mélèze aux énormes poutres imbriquées, posés sur des « champignons » (pied en bois, tête en pierre) qui isolent le grenier des rongeurs, ont été construits à l’époque médiévale !

ITALIE  -  Val d'AosteVal d'Ayas Hameau de Cuneaz
ITALIE – Val d’Aoste Val d’Ayas Hameau de Cuneaz

La dernière vallée importante, le val de Greyssoney, a une particularité. En effet, une population d’origine germanique, les Walser, s’y est installé au XIIIe siècle, apportant leur culture qu’on retrouve encore dans l’architecture des maisons et dans le dialecte proche de l’allemand. Si vous avez parcouru toutes les autres, celle-ci n’est pas indispensable.

Une vallée bien fortifiée

Erigés sur les promontoires des bords de la Doire Baltée, plus de cent châteaux veillent sur la vallée d’Aoste comme des sentinelles. Ils témoignent d’une vie féodale riche et intense, et leurs silhouettes, se découpant sur les cimes enneigées, font partie intégrante du paysage valdotain. Parmi ceux qui sont ouverts au public, voici les « incontournables » :

Le château de Fénis : extraordinaire château-fort du XIIe, remanié plusieurs fois. Sa double enceinte de murs à créneaux et ses nombreuses tours lui donnent fière allure ! Superbe cour entourée de galeries en bois et décorée de fresques.

Le château d’Issogne : il ne paie pas de mine vu de l’extérieur, mais sa visite est passionnante. A l’entrée, un portail gothique donne sur une cour, dont les arcades sont décorées avec des fresques représentant des scènes de la vie quotidienne au XVe siècle.

Le château de Sarre : cette forteresse du XIIIe siècle, mainte fois remaniée, fut achetée en 1869 par le roi Emmanuel II pour en faire une confortable résidence de chasse. C’est donc un palais magnifiquement décoré et meublé qu’on visite, dont la galerie et le salon des Trophées sont ornés de centaines de cornes de bouquetins et de chamois.

 

La gastronomie valdotaine

On ne s’étonnera pas que les produits typiques du Val d’Aoste soient des produits de montagne. Côté fromages, il y a la célèbre fontine, la tome et aussi le salignon, à la saveur plus piquante. En charcuterie, citons le jambon de Bosses, la mocetta (saucisson de chamois et de bœuf), et le lard d’Arnad, tout blanc, servi en très fines tranches. Le miel est réputé, surtout celui de rhododendron. Parmi les spécialités culinaires, goûtez à la polenta à la fontine, et à la carbonade, un ragoût de viande cuit au vin. La région produit d’excellents vins, issus des vignes parmi les plus hautes d’Europe, tels que le Blanc de Morgex et de La Salle, le Fumin (rouge) ou le Nus Malvoisie Flétry (vin de dessert).

Pratique

Cartes : A se procurer absolument les trois cartes Kompass au 1 :50 000 (N° 85, 86 et 87), sur lesquelles sont aussi tracés les sentiers de randonnée.

Circuit : Pour avoir le temps de visiter toutes les vallées, il faut compter au moins trois semaines, en comptant les randonnées. Les distances ne sont pas grandes : la vallée principale fait environ 80 km, et les vallées adjacentes sont comprises entre 20 et 30 km.

Se renseigner :  Tourisme Vallée dAoste    

http://www.italia.it/fr/home.html

 

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