La Jordanie, un émerveillement constant

Berceau des récits bibliques au cœur du Proche-Orient, ce grand pays arabe, politiquement stable, regorge de sites historiques et de curiosités naturelles suscitant l’effet « waouh ». C’est un peu la « Suisse du Proche-Orient » !

Une journée suffit pour découvrir Amman, la capitale. La plus haute colline de la ville était une place-forte occupée depuis des millénaires, et c’est aujourd’hui un musée archéologique en plein air où l’on trouve trace des différentes civilisations qui s’y sont succédées : quelques colonnes du temple romain d’Hercule, une église byzantine du Ve s. en ruine, et un palais Omeyyade du VIIIe s. Au pied de cette colline s’étend un théâtre romain de 6000 places en parfait état, construit à l’époque où la ville s’appelait Philadelphia, la ville de l’amour fraternel… « C’est toujours le cas ! », affirme mon guide Firas, soulignant la tolérance et la tempérance du peuple jordanien. Il est vrai que l’on peut flâner dans les souks en toute sécurité et décontraction, en prenant des photos, même s’il vaut mieux éviter de braquer son objectif sur les femmes voilées… Le souk regorge de ces pittoresques pyramides colorées d’épices, de dattes ou d’amandes, et permet de découvrir la street-food jordanienne. Il faut goûter aux appétissantes pitas fourrées ou mini-pizzas, et surtout au dessert national, le knafeh (vermicelles imbibés d’une pâte au fromage et au miel, saupoudrés de pistaches). Selon Firas, le meilleur serait chez Habibah, ce qui est confirmé par la longue file de gourmands attendant leur tour en sirotant un café, une citronnade à la menthe ou une orange pressée… 

Colline d’Amman
Temple d’Hercule à Amman
Théâtre romain d’Amman
Du knafeh

Les châteaux du désert

L’excursion la plus proche d’Amman, celle que les voyagistes programment souvent en ½ journée, au début ou à la fin du séjour, consiste à visiter quelques « châteaux » construits à l’Est de la capitale dans une région désertique. Ces structures fortifiées, toutes différentes dans leur architecture et même leur matériau de construction, étonnent et posent question. A quoi pouvaient bien servir ces « châteaux » situés si loin d’Amman (entre 30 et 100 km), avec rien à défendre d’autre qu’un erg caillouteux ? Les archéologues et historiens avancent plusieurs raisons, selon les châteaux. Le qasr al-Kharana, de forme carrée, a été construit au VIIIe s. probablement pour servir de caravansérail ou d’étape sur le chemin de l’Arabie Saoudite, comme le suggèrent les pièces servant d’écurie. Il pouvait aussi servir de lieu de réunion ou de réception avec les chefs bédouins des tribus nomades du désert, afin de s’assurer de leur allégeance. Le qasr Amra, plus modeste, est doté de bains thermaux d’influence romaine, et c’était un lieu de villégiature qui servait de palais de chasse au calife ou au prince omeyyade, où il pouvait s’adonner à ses plaisirs en toute discrétion. L’intérieur est en effet couvert de fresques de scènes de chasse ou de bain, où figurent des femmes nues ! Quant au qasr al-Azrak, construit intégralement en pierre volcanique (même les poutres et les portes !), c’est une grande forteresse très ancienne (IIIe s.) qui avait une importance stratégique puisqu’elle est construite autour de la seule source d’eau douce du désert, dans un bassin de 12 000 km². Occupée par les Romains, les Omeyyades, les Ayyoubides et les Mamelouks, son histoire compliquée n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Ce qui est certain, c’est que Lawrence d’Arabie y établit son quartier général pendant l’hiver 1917, et on peut même voir sa chambre restaurée.

Qasr al-Kharana
Qasr Amra
Fresques du qasr Amra
Dans le qasr Amra
Qasr al-Azrak
Porte du qasr al-Azrak
Dans la cour du qasr al-Azrak

Une anecdote : j’ai photographié à l’intérieur de ce fort une famille jordanienne qui le visitait. Tout le monde regarde le photographe, sauf un bébé qui ne m’a pas capté, et un des gamins qui tourne la tête d’un air désolé à sa gauche. L’explication est simple et désolante : j’avais proposé à cette famille de s’asseoir pour la photo, le père a accepté, tout le monde s’est assis, mais au dernier moment il a fait un signe de tête pour intimer l’ordre à sa femme de sortir du cadre ! C’est donc sa mère que regarde le garçon, qui doit se demander comment elle vit cette éviction. Les grandes filles, elles, semblent trouver cela normal… Peu après, j’ai quand même pu prendre une femme en photo, sans voile, mais c’était une femme druze, un peuple suivant un schisme de l’islam chiite. Je ne sais pas si c’est pour cela, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle a l’habitude de rencontrer des étrangers puisqu’elle cuisine pour les touristes de passage. J’ai mangé chez Taman un délicieux mansaf, le plat national consistant en de la viande d’agneau cuite dans du lait de brebis fermenté, servie sur du riz aux légumes parsemé d’herbes et d’amandes. Elle avait aussi ajouté de délicieuses boulettes de viande frites. En tout cas, c’était très sympa de déjeuner chez l’habitant, même si les conversations étaient limitées, devant passer par la traduction de notre guide…  

Famille jordanienne dans le qasr al-Azrak
Taman à Azrak
Le mansaf de Taman

L’antique Gérasa

A une heure au nord d’Amman, Jerash est l’une des villes gréco-romaines les mieux conservées au monde, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. On imagine sans peine une troupe de légionnaires parader sous l’arc de Triomphe d’Hadrien, des gladiateurs s’entraîner dans l’hippodrome, de jolies romaines se promener sur le cardo Maximus bordé de colonnes corinthiennes, et des prêtres en toge s’affairer dans le temple d’Artémis ou devant le superbe nymphée… Si le site est si bien conservé, c’est parce qu’il est resté enfoui sous le sable pendant plus d’un millénaire, après que la ville ait été abandonnée suite à un tremblement de terre en 749. Ce n’est qu’en 1806 qu’on a redécouvert l’antique Gérasa, fondée au IVème s. avant J.-C. C’est depuis le haut des marches du temple de Zeus qu’on a la meilleure vue de cette ville antique dont l’importance se devine grâce à la taille du forum en contrebas. Le site est si étendu que de nombreuses familles jordaniennes viennent pique-niquer à l’ombre des temples. Un exemple à suivre ? Ce serait idéal pour crapahuter un peu partout et profiter de la sérénité qui émanent de ces vieilles pierres.

Arc de Triomphe d’Hadrien à Jerash
Cardo maximo à Jerash
A Jerash
Le forum de Jerash

Se baigner dans le Jourdain ou dans la mer Morte ?

De retour à Amman, Firas m’informe que la journée suivante sera consacrée à la religion. Il insiste sur le fait que la Jordanie est un pays de tolérance où toutes les religions cohabitent pacifiquement. Bien entendu, l’islam est la religion d’état. Mais la Jordanie compte tout de même 8 % de chrétiens ! Il est vrai que le pays possède plusieurs sites liés au début du christianisme… Mon guide m’amène tout d’abord à Béthanie, un site sacré pour les catholiques car c’est là où le Christ aurait été baptisé, dans l’eau du Jourdain. Cette excursion est stupéfiante, car le lieu lui-même est hors du commun : c’est un coin désertique où il y a presque plus d’églises que de palmiers ! Eglise luthérienne, église apostolique, basilique, monastère orthodoxe, tout ce qui dépasse à l’horizon est un dôme ou un clocher ! De plus, tous les 50 mètres il y a un militaire la main à la mitraillette, car le Jourdain sert aussi de frontière avec Israël… J’ai fait ce reportage en janvier 2023, mais il est probable qu’en janvier 2024, avec le conflit israélo-palestinien, cette zone soit inaccessible. En tout cas, au moment où j’y suis allé, les pèlerins étaient encore nombreux à venir se baigner dans le maigre filet d’eau du Jourdain, et même si l’on est athée, il est émouvant de voir ces gens venus des 4 coins du monde se plonger dans l’eau turbide du Jourdain, avec l’espérance d’en être changé à jamais… Même la présence des soldats, massés de chaque côté de la rivière, ne parvient pas à troubler la concentration ni la ferveur de ces croyants, dont le bonheur éclatant, après la trempette, fait plaisir à voir. Puis, à une vingtaine de km, voici le mont Nebo, une colline au sommet de laquelle Moïse aurait contemplé la Terre Sainte… C’est donc aussi un lieu de pèlerinage où les fidèles viennent se recueillir dans la basilique du mémorial de Moïse, qui abrite aussi une grande et superbe mosaïque du VIe s. représentant des scènes pastorales et de chasse, où l’on reconnaît bien zèbres, autruches et lions. A l’extérieur, depuis le belvédère, la vue est splendide sur les monts de Judée, l’oasis de Jéricho, la vallée du Jourdain, et l’on distingue à l’horizon les reflets d’argent de la Mer Morte.

Le Jourdain à Béthanie
Le Jourdain à Béthanie
Au Mont Nebo
Mosaïque au mont Nebo

Nul besoin d’avoir la foi pour flotter comme un bouchon de liège dans cette eau très dense ! C’est l’une des attractions principales de tout voyage en Jordanie, c’est pourquoi il y a tant d’hôtels au nord de la mer Morte, la plupart étant réunis dans une zone hôtelière hideuse où se massent les touristes dans les resorts 5 *.  Je recommande plutôt de poser ses valises dans une des petites structures hôtelières construites plus au sud, telle que Mujib Chalets (voir mes bonnes adresses). Où que l’on se baigne, c’est vraiment une expérience incroyable de se laisser porter par cette eau surchargée en sel (attention aux petites blessures !), où faire la planche ne nécessite aucun effort. Mais bon, une fois la photo faite (en lisant ou pas un journal…), on sort de là vite fait, car bien que les sels minéraux soient bénéfiques pour la peau, la concentration est telle qu’il est conseillé de ne pas y rester plus de 20 minutes…    

Dans la mer Morte
Dans la mer Morte, au niveau des Mujib Chalets
La mer Morte au niveau des Mujib Chalets
La mer Morte

Des sources chaudes dans le désert

Jamais je ne pensais me baigner autant en Jordanie ! A l’Est de la mer Morte, s’ouvrent des wadis, des gorges-oasis plus ou moins encaissées qui constituent de magnifiques paysages et qui offrent parfois de belles surprises. Telles les sources chaudes de Ma’In, qui coulent en cascades des parois rocheuses d’un superbe canyon. Ce site thermal, mentionné dans le Nouveau Testament, aurait des vertus médicinales, c’est en tout cas ce que croient les Jordaniens qui ne semblent pas être gênés par la température élevée de certaines sources, qui flirte avec les 60°C ! L’une de ces sources très chaude coule notamment dans une grotte dissimulée derrière une cascade, qui fait office de sauna ! C’est donc un spa à ciel ouvert très agréable à découvrir, avant d’aller pourquoi pas randonner ou faire du canyoning dans les sublimes falaises orangées de la réserve naturelle de Wadi Mujib…

Sources de Ma’In
Sources de Ma’In
Source chaude de Ma’In
Dans la réserve de Wadi Mujib

La fabuleuse cité de Pétra

Taillée dans un grès rose jaspé, Pétra est une gigantesque cité troglodyte occupée par les Nabatéens dès le VIème s. avant J.-C. Durant l’Antiquité, c’était un carrefour commercial important sur la route des caravanes transportant l’encens, les épices et d’autres produits précieux entre l’Arabie, l’Égypte, la Syrie et la Méditerranée. Mais comme pour Gérasa, plusieurs séismes et la modification des routes commerciales entraîneront au VIIIème s. l’abandon progressif de la ville, qui tomba dans l’oubli et ne fut redécouverte qu’au XIXème s. Dès l’entrée dans le site, le passage dans un canyon étroit (le Sîq) d’1,5 km formée par de hautes falaises sculptées par l’érosion, donne le sentiment de l’inouï, du jamais-vu. Soudain apparaît le Khazneh (le Trésor), dont la façade aux faux airs de temple grec se détache en relief d’une paroi verticale. On en reste bouche bée d’admiration et de fascination, comme partout dans ce site immense dans lequel il faut passer au moins une journée. Ce sont plus de 700 façades de cénotaphes qui attirent le regard du sol jusqu’au sommet des falaises, 2000 tombeaux creusés dans le grès, et 11 lieux de culte (église, monastère) semi-enterrés que l’on rejoint à pieds ou à dos d’âne (service payant) en suivant les wadis, à sec 360 j par an. Mais lorsqu’il pleut, le site n’est pas visitable, car alors les chemins deviennent de véritables torrents ! Il y a toute une population bédouine qui vit du tourisme dans le site, que ce soit des vendeurs de souvenirs, des guides, des âniers… Les plus malins attendent les touristes au niveau du Khazneh, le monument emblématique de Pétra, soit pour des balades en dromadaire, soit pour proposer en fin de journée, aux touristes épuisés, de les ramener à l’entrée en voiturette électrique. Certains contrôlent aussi l’accès aux petits replats aménagés dans la falaise, qui permettent de contempler la façade sculptée depuis une position élevée. Pour un petit billet (ou un gros si vous ne savez pas marchander…) ils vous emmènent à ces balcons VIP et l’on peut passer une quinzaine de minutes assis sur un tapis pour méditer sur le génie des Nabatéens ou la vie de rêve des chats… 

Le khazneh à Pétra
Le khazneh à Pétra
Devant le Le khazneh à Pétra

Où que l’on se balade, on ne cesse de s’émerveiller de ces paysages spectaculaires façonnés soit par la main de l’Homme, soit par la nature. Parfois Firas tentait de m’expliquer la signification des gravures ou des épitaphes en araméen ou en grec, mais j’ai eu du mal à suivre, fasciné que j’étais par l’aspect visuel et graphique de cette cité taillée dans la pierre ocre, jaune ou rouge. Même si c’est un peu loin, et qu’il faut grimper 800 marches pour y accéder (certains le font à dos d’âne ou de cheval !), je recommande de monter jusqu’au Deir (le monastère), un extraordinaire temple de 45 m de largeur et 42 m de hauteur, dont la façade sculptée sort en relief de la montagne. Il s’agit probablement d’un oratoire où se réunissaient prieurs et adorateurs, et aujourd’hui, les touristes passent des heures devant, allongés sur des transats ou assis sur la pierre, comme s’ils attendaient le début du spectacle… Non, le seul spectacle est celui offert par la nature, par la course du soleil qui fait bouger les ombres et changer les couleurs du grès. D’ailleurs, la façade n’est jamais aussi belle, paraît-il, qu’au soleil couchant qui en fait rougeoyer les pierres. Je n’ai pas pu attendre, car mon programme imposait de partir, mais je le regrette, et si j’y retourne, je prévois deux choses : être devant le Khazneh le matin le plus tôt possible, pour pouvoir l’admirer sans être gêné par la foule, et terminer la visite par le Deir, au crépuscule.

Le Siq à Pétra
Le Siq à Pétra
Le Siq à Pétra
Le Siq à Pétra
A Pétra
A Pétra
A Pétra
A Pétra
A Pétra
A Pétra
A Pétra
Le Deir à Pétra
Le Deir à Pétra

L’envoûtant Wadi Rum

Au sud du pays s’étend le désert du Wadi Rum, d’une superficie de 750 km². Mais n’allez pas vous imaginer un désert de dunes de sable, juste parce que Lawrence d’Arabie (encore lui) y a bivouaqué en 1917 ! Il y a certes quelques belles dunes, mais la beauté de ce désert provient surtout de ces massifs rocheux ruiniformes sculptés par l’érosion, formant canyons, grottes et falaises propices à l’escalade. La plupart des campements bédouins sont d’ailleurs installés aux pieds de ces massifs, sur lesquels on grimpe pour admirer les fabuleux couchers de soleil. Si vous avez le choix, privilégiez les campements de taille réduite, enfoncés le plus loin possible dans le désert. Hélas, je suis passé par un tour-opérateur, et je me suis retrouvé dans un camp bondé, les tentes les unes contre les autres, à l’entrée du désert. A fuir ! Quel intérêt y a-t-il (à part le prix) à s’endormir en écoutant le bruit de la route toute proche, des chiens errants, ou des voisins ronfleurs ? Pour quelques euros de plus, vous dormirez dans une tente vraiment bédouine, bercé par le chuintement du vent sur les tentes… Et lors des nuits sans lune, aucune source lumineuse ne viendra polluer la noirceur du ciel constellé d’étoiles et de galaxies, qu’on n’aurait jamais cru si nombreuses et lumineuses. Si vous avez le budget, je ne saurais trop recommander le survol en montgolfière, c’est une expérience fantastique de survoler ce désert au lever du soleil… Sinon, tous les camps proposent des excursions à pieds, à dos de dromadaire ou en 4×4, pour rejoindre les sites les plus beaux ou spectaculaires, tels que le pont suspendu du Burdah rock, ou les Sept Piliers de la Sagesse, un rocher effectivement composé de sortes de piliers, nommé en l’honneur du roman éponyme de Lawrence d’Arabie…

En montgolfière dans le Wadi Rum
En montgolfière dans le Wadi Rum
Dans le Wadi Rum
Dans le Wadi Rum
Dans le Wadi Rum
Dans le Wadi Rum
Le Burdah rock dans le Wadi Rum
Le thé dans le Wadi Rum
Awad, propriétaire d’un campement bédouin dans le Wadi Rum
Dans le Wadi Rum
Dans le Wadi Rum

Seul bémol ou note discordante dans le concert de louanges que l’on peut faire du Wadi Rum : ce magnifique désert est enlaidi par la pollution plastique, et l’on peut rarement trouver un paysage qui ne soit pas entaché par un sac ou une bouteille accrochés aux buissons épineux. C’est vraiment dommage, et c’est la conséquence de la sur-fréquentation touristique et d’un manque d’éducation de la population locale. Le guide du campement m’a confié, un peu honteux, que les jeunes Jordaniens viennent s’encanailler les week-ends dans le désert, et qu’ils ne se gênent pas pour jeter leurs déchets plastiques par les fenêtres…  

Mais à part cette amère constatation, je peux affirmer que la Jordanie est un pays rempli de sites merveilleux, que ce soit sur le plan naturel ou culturel, que sa population est accueillante, et que l’on s’y sent en sécurité. Oui, Firas, je suis d’accord avec toi, la Jordanie, c’est vraiment « la Suisse du Proche-Orient » !    

Mon guide Firas, montrant la myrrhe et l’encens

Voyage pratique

Y aller

Transavia a des vols directs depuis Orly, à partir de 550 € A/R. https://www.transavia.com/fr-FR/accueil/

Circuit

« Au cœur de la Jordanie millénaire », de TUI, est un circuit accompagné d’une semaine en pension complète, avec le vol, à partir de 1400 €/p. https://www.tui.fr/

Bonnes adresses

Séjourner

Thousand Nights, à Amman : hôtel 5 * sans charme particulier, mais qui a le grand avantage de contenir des bains turcs dans lesquels on peut se faire masser… A partir de 115 €/ch avec petit-déj. https://www.thousand-nightshotel.com/

Mujib Chalets : petites cases blanches dominant la mer Morte, calme absolu et superbe paysage. A partir de 110 € en B&B.

Old Village, à Pétra : grandes chambres réparties dans un resort 5 * aux allures de village. A partir de 160 €/ch en B&B. https://oldvillageresort.com/

Wadi Rum Mirror Camp : nouveau camp isolé, jolies chalets recouverts de toiles, comme les tentes bédouines. A partir de 76 €/nuit. Réservation par Instagram https://www.instagram.com/wadi_rum_mirror_camp/ ou Booking : https://www.booking.com/hotel/jo/wadi-rum-love-camp-wadi-rum-village.fr.html?aid=898224&app_hotel_id=7979694&checkin=2023-04-03&checkout=2023-04-04&from_sn=ios&group_adults=2&group_children=0&label=Share-ROSFie%401680471660&no_rooms=1&req_adults=2&req_children=0&room1=A%2CA%2C&lang=fr&soz=1&lang_changed=1

Se restaurer

Tawaheen al-Hawa, à Amman : authentique cuisine jordanienne. Tout est délicieux, et les plats sont servis sur un grand plateau en cuivre, où l‘on pioche dedans en toute convivialité. Compter de 30 à 40 €/p.

Déjeuner chez l’habitant à Azraq : réserver à travers une page Facebook « Amer kitchen for traditional food ». C’est en arabe, mais il y a un N° de tél, et je suppose que l’on peut envoyer un message en anglais… Repas authentiquement jordanien, préparé par Taman.

A ramener 

Epices, baklavas, dattes, produits de la mer Morte… Pour l’artisanat, très riche et varié, il faut s’arrêter chez Hassan aux « Pillars of Jerusalem » (à mi-chemin entre le Wadi Rum et Amman), une caverne d’Ali Baba remplie de superbes souvenirs vraiment artisanaux, des mosaïques (que l’on voit faire), des tapis, des objets en céramique, en cuir, en métal… La spécialité de la maison ce sont des médaillons réalisés en micro-mosaïque, selon une technique unique au monde !

Info

Le Jordan pass (90 €) inclut le visa et l’entrée dans 40 sites, dont Petra.

Se renseigner : https://visitjordan.com/

Au restaurant Tawaheen al-Hawa, à Amman